Le président américain Donald Trump a de nouveau pointé la responsabilité du chef d’État ukrainien dans le déclenchement de la guerre avec la Russie. Tout en affirmant vouloir mettre fin aux violences, il a tenu des propos controversés, rappelant ceux du Kremlin, et a élargi ses critiques à Vladimir Poutine et Joe Biden.
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Lors d’une conférence tenue dans le Bureau ovale le 14 avril 2025, Donald Trump a accusé Volodymyr Zelensky d’avoir déclenché un conflit sans disposer des moyens nécessaires pour le mener. Selon lui, l’Ukraine se serait engagée dans une guerre contre un adversaire « vingt fois plus puissant », sans garantie de soutien militaire extérieur.
Ces propos ont été tenus en présence du président du Salvador, Nayib Bukele, à l’occasion d’une visite officielle à la Maison-Blanche. Trump répondait alors à une question de journaliste concernant les demandes de missiles formulées par Kiev.
Une rhétorique proche de celle du Kremlin
Bien que les forces russes aient envahi l’Ukraine en février 2022, la responsabilité initiale du conflit a été partiellement attribuée par Donald Trump au président ukrainien. Cette position avait déjà été exprimée à plusieurs reprises par le dirigeant américain depuis son retour au pouvoir.
En outre, certaines de ses déclarations ont été perçues comme un alignement implicite sur les discours de Moscou. Cela a suscité des critiques de la part de ses opposants et des observateurs internationaux.
Donald Trump n’a pas uniquement ciblé Volodymyr Zelensky. Le président russe Vladimir Poutine et l’ancien président américain Joe Biden ont également été désignés comme coresponsables de l’escalade du conflit. Selon Trump, « des millions de vies ont été perdues à cause de trois hommes ». Il a ainsi accusé Biden d’inaction et Poutine d’agression, tout en reprochant à Zelensky une gestion stratégique jugée irréaliste.
Un engagement affiché pour la paix
Malgré la fermeté de ses critiques, Donald Trump a réaffirmé son intention de mettre fin au conflit en cours. Il a déclaré vouloir stopper « la tuerie » et s’est dit confiant quant à l’arrivée prochaine de « bonnes propositions ».
Le président américain a également réagi au bombardement survenu à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, qui a coûté la vie à au moins 35 personnes et blessé 117 autres. Qualifié d’« horrible », cet événement n’a cependant pas été imputé directement à la Russie par Donald Trump.
Par ses déclarations, Donald Trump ravive le débat sur les responsabilités dans la guerre russo-ukrainienne. Si son objectif déclaré reste la paix, ses propos continuent de diviser, tant sur la scène nationale qu’internationale. La position des États-Unis dans le conflit pourrait ainsi être amenée à évoluer dans les mois à venir.
Source : 20 Minutes
