Après près de trois semaines passées à la prison de la Santé, l’ancien président Nicolas Sarkozy a été libéré sous conditions. Autorisé à attendre son procès en appel en liberté, il a tenu à remercier ses soutiens et à réaffirmer sa détermination à prouver son innocence dans l’affaire du financement libyen.
Une libération encadrée par la justice
Lundi 10 novembre, Nicolas Sarkozy a été remis en liberté après environ vingt jours de détention. L’ancien chef de l’État, condamné en première instance à cinq ans de prison ferme pour « association de malfaiteurs » dans le cadre du financement présumé de sa campagne présidentielle de 2007, demeure soumis à un strict contrôle judiciaire.
Deux conditions principales ont été fixées par le tribunal : il lui est interdit de quitter le territoire français et d’entrer en contact avec le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
Des remerciements publics à ses soutiens
Peu après sa libération, Nicolas Sarkozy a publié un court message sur le réseau X (anciennement Twitter). Dans ce communiqué de 93 mots, il a exprimé sa gratitude envers les nombreuses personnes qui lui ont témoigné leur soutien durant son incarcération.
« Au moment où je retrouve ma liberté et ma famille, je veux dire à toutes celles et ceux qui m’ont écrit, soutenu, défendu, combien je leur en suis reconnaissant », a-t-il écrit, se disant « bouleversé » par ces marques de solidarité qui lui auraient donné « la force de supporter cette épreuve ».
Sarkozy a pris un coup de vieux après seulement vingt jours de prison. Ouais…La prison ce n'est pas un jeu.
Merci 🚶♀️ pic.twitter.com/LlaPKHuFaD— Édith G (@dithG4) November 11, 2025
Une défense toujours affirmée
Sans revenir en détail sur les conditions de sa détention, l’ancien président a réaffirmé sa volonté de faire reconnaître son innocence. Il a indiqué que son « énergie n’est tendue que vers le seul but de prouver [son] innocence », ajoutant que « la vérité triomphera ». Ces déclarations confirment la continuité de sa ligne de défense adoptée depuis le début de la procédure.
Une absence remarquée aux cérémonies du 11 Novembre
Selon son entourage, Nicolas Sarkozy ne participera pas aux commémorations du 11 Novembre à Paris, bien qu’il y soit invité en tant qu’ancien chef de l’État. Il a choisi de rester en retrait dans les jours suivant sa libération, le temps de préparer la suite de son combat judiciaire.
Une procédure encore loin d’être achevée
Le dossier du financement libyen reste au centre de l’attention. Le procès en appel devrait permettre à Nicolas Sarkozy de contester la décision rendue en première instance. En attendant cette nouvelle étape, l’ancien président demeure sous surveillance judiciaire stricte, dans l’attente d’un dénouement qui s’annonce encore long.
