Lors de la commémoration de l’attaque du Hamas, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a rappelé lundi l’engagement ferme d’Israël à récupérer les otages. À travers le monde, des cérémonies rendent hommage aux victimes de cette tragédie.
Lundi 7 octobre, Israël a marqué le premier anniversaire de l’attaque dévastatrice menée par le Hamas, un groupe islamiste palestinien, qui a coûté la vie à plus de 1 200 personnes. Lors de cette cérémonie commémorative, tenue à Jérusalem, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a prononcé un discours poignant. « Nous sommes dans l’obligation de ramener nos otages », a-t-il affirmé, soulignant que le souvenir des victimes et des soldats tombés pour défendre la nation est gravé dans la mémoire collective d’Israël.
Cette déclaration intervient alors que la situation sécuritaire reste tendue dans la région, et que les négociations pour la libération des otages, capturés lors de l’assaut, se poursuivent. Nétanyahou a également salué la bravoure des forces de défense israéliennes, tout en exhortant la communauté internationale à soutenir le combat contre le terrorisme.
Le soutien international à Israël s’est fait sentir lors de cette journée de commémorations. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, présent à Réïm dans le sud d’Israël, a exprimé la solidarité de la France. « Aujourd’hui, la France pleure aux côtés d’Israël et ne cessera d’exiger la libération des otages », a-t-il déclaré, réitérant l’attachement indéfectible de la France à la sécurité de l’État hébreu.
Emmanuel Macron, président français, a quant à lui pris la parole sur X (anciennement Twitter), décrivant la douleur ressentie par le peuple israélien et rappelant la nécessité de mettre fin à la violence. Dans un autre communiqué, la ministre de l’Éducation, Anne Genetet, a renforcé l’importance de la sécurité dans les écoles françaises à l’occasion de cet anniversaire.
À l’échelle mondiale, de nombreuses cérémonies ont eu lieu pour marquer cette date tragique. De Sydney à Buenos Aires, des villes ont observé une minute de silence à 6h 29, l’heure précise à laquelle les attaques du Hamas ont débuté. À Paris, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a organisé une cérémonie au Dôme de Paris en soutien aux otages, rassemblant plusieurs milliers de personnes, dont des ministres et le Premier ministre Michel Barnier. D’autres événements commémoratifs ont eu lieu dans plusieurs villes françaises, notamment à Nice, Marseille et Lyon.
Le pape François a également pris la parole à cette occasion, fustigeant « l’incapacité honteuse » des grandes puissances à résoudre le conflit au Moyen-Orient et à mettre un terme à la spirale de la violence. Dans une lettre adressée aux catholiques du Moyen-Orient, il a dénoncé l’impuissance de la communauté internationale à éteindre la flamme de la haine.
En Israël, ce jour de commémoration est marqué par un sentiment profond de deuil, mais aussi par une détermination renouvelée à assurer la sécurité et à défendre la paix. Le président israélien Isaac Herzog a appelé la communauté internationale à comprendre l’importance de soutenir Israël dans cette lutte existentielle. « Le monde doit se rendre compte que pour changer le cours de l’histoire, il doit se tenir aux côtés d’Israël », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Alors que les plaies de cette attaque sont encore béantes, les cérémonies du 7 octobre rappellent l’ampleur de la tragédie et l’importance d’une action collective pour un avenir plus sûr et pacifié.