L’épouse du fils d’Oussama Ben Laden conteste la décision du gouvernement français, affirmant que ses propos ont été mal interprétés.
Omar Ben Laden, fils du fondateur d’Al-Qaïda, est interdit de séjour en France depuis 2023, une mesure prise après sa désignation sous une obligation de quitter le territoire français (OQTF). La décision, qui a suscité de vives réactions, a été défendue par sa femme, Zania Ben Laden, lors d’une interview sur BFMTV.
Une défense inattendue
Zania Ben Laden a qualifié d’injuste la décision du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, de bloquer l’entrée en France de son mari. Selon elle, les propos d’Omar, jugés comme une apologie du terrorisme par les autorités, ne sont rien d’autre qu’une citation de Winston Churchill. « Ce tweet n’a pas été écrit par Omar », a-t-elle insisté à plusieurs reprises, ajoutant que son mari est un artiste qui mène une vie paisible. « Il ne ferait jamais de mal à personne », a-t-elle soutenu.
Un tweet controversé
Le tweet incriminé évoquait le sang des martyrs, ce qui a été perçu par les autorités françaises comme une glorification du terrorisme. Zania Ben Laden a affirmé que ce message avait été posté depuis le Yémen par un individu utilisant le nom de son mari. Elle a déclaré qu’ils avaient signalé cette publication à Twitter, soulignant leur désaccord avec son contenu.
Une décision validée par le tribunal
La situation d’Omar Ben Laden, qui réside désormais au Qatar, a été confirmée par le ministre de l’Intérieur, qui a révélé que le tribunal administratif avait approuvé l’OQTF. Cela signifie qu’Omar Ben Laden est désormais interdit de revenir en France, quelles que soient les raisons invoquées. Cette décision suscite des questions sur la frontière entre la liberté d’expression et la lutte contre l’apologie du terrorisme dans le contexte actuel.
Le fils d’Oussama Ben Laden continue d’être une figure controversée, et son épouse semble déterminée à défendre son nom et sa réputation, malgré les obstacles posés par les décisions judiciaires et gouvernementales.